Jamall Caribbean Custom Tailor

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Profil d`entreprise
Jamall Caribbean Custom Tailor
Quartier SDAC
Vernal, le propriétaire de Jamall Caribbean Custom Tailor, est couturier depuis 57 ans : il a commencé alors qu'il était encore adolescent. Sa boutique située à l'intersection d'Eglinton et Oakwood a pour sa part 44 ans. Pas étonnant que Vernal connaisse tout le monde dans le voisinage!
C'est immédiatement après avoir terminé le secondaire que Vernal a suivi sa formation professionnelle : il avait toujours aimé les complets.
« Les smokings, les vestons croisés, les vestons droits, les complets pour les mariages, je les adore tous! » s'exclame Vernal.
Avec plus de quatre décennies passées à faire le même métier, le couturier a déjà vu passer des centaines de modes différentes. Au cours de la dernière année, les hommes ont délaissé les complets plus décontractés pour revenir au style soigné, ce dont Vernal ne peut vraiment pas se plaindre.
« Les gens veulent de nouveau des complets plus ajustés » explique-t-il.
Le couturier crée les complets de la tête au pied. Jadis, il faisait également des robes et des vestes, mais aujourd'hui, ce sont surtout les complets et les petits ajustements qui l'intéressent.
Très souvent, les clients voient quelque chose qu'ils aiment en ligne et apportent une photo à Vernal pour qu'il en fasse quelque chose. Les demandes les plus excentriques sont entre de bonnes mains. Quand on l'interroge quant à l'article le plus fou qu'on lui a jamais demandé, Vernal n'a qu'une seule réponse : « Je ne dévoile pas les secrets de mes clients! » dit-il en s'esclaffant.
Les créations du couturier sont inspirées de nombreuses cultures : il a notamment déjà fait des costumes à col d'inspiration chinoise et des pièces de couleurs vives pour des mariages indiens. Si le client apporte son propre tissu, il peut s'attendre à payer environ 400 $ pour son costume personnalisé.
Si c'est Vernal qui fournit les tissus, il faudra plutôt débourser environ 500 $ ou 600 $, peut-être même un peu plus pour du cachemire.
« J'adore ce travail, affirme le couturier. J'ai commencé si jeune. Je n'ai jamais vraiment eu de pression à travailler. J'ai vu bien des boutiques ouvrir leurs portes et les fermer, et je suis très heureux d'être resté au même endroit pendant toutes ces années. Tous les jours, je vois à la fois des habitués et de nouveaux clients. C'est vraiment un quartier génial, et les affaires vont bien! »